La nuit était longue, très longue et les minutes ne s’écoulèrent que très lentement. Je tentais de me rendormir afin que tout se déroule plus rapidement, mais rien n’y faisait malheureusement… Toutes mes petites techniques habituelles pour dormir ne fonctionnaient pas. Je n’arrivais plus à rester dans ce grand lit auprès de mon mari, je ne faisais que de me retourner d’un sens, puis d’un autre et je ne voulais en aucun cas gâcher sa nuit à lui… Je me redressai alors délicatement et déposai un pied sur ce sol froid ce qui provoqua en moi un frisson qui me parcourra tout le corps, ce qui était certain, c’est que dans ce grand lit, la chaleur que dégageait Hijikata me réchauffait... Je pris alors un haori plutôt épais et très doux que je plaçai sur mes épaules avant de me diriger vers la fenêtre de notre salle à manger. M’installant sur le dossier du sofa appuyé contre le mur, j’ouvris la porte-fenêtre et j’observai le ciel très attentivement, avec passion. Les étoiles n’étaient pas visibles cette nuit-ci, ce qui était bien dommage mais le temps se couvrait ces derniers jours sur le village de Kiri Gakure No Sato et malheureusement les beautés d’un ciel sombre disparaissaient derrière les nuages. Depuis mon plus jeune âge, cinq ou six ans peut-être, je m’étais intéressée aux étoiles et au charme d’un ciel harmonieux la nuit. Cette délicatesse m’intéressait et me fascinait, et comme par automatisme, les soirs où je ne trouvais pas le sommeil, je me dirigeais sur le rebord de la fenêtre pour tenter de m’apaiser et m’évader grâce à la vision d’un « paysage » pur et esthétique.
Au fond de moi, je savais parfaitement pourquoi je n’arrivais pas à me plonger dans un sommeil profond et calme, j’avais reçu auparavant une sorte de missive, un appel au secours du Pays du Feu et plus précisément du village de Konoha. La raison de ce parchemin… très simple ou plutôt très brève et complexe puisqu’il me contactait en personne… Il n’y avait que très peu d’informations sur ce bout de papier et je pense que c’est ce si peu de données qui me travaillaient cette nuit car demain je me rendrais au Pays du Feu sans même savoir ce qui allait se présenter à moi. Les seules notations qu’il y avait disaient : que j’étais attendue à l’Hôpital de Konoha pour apporter mon aide et mes soins à un Ninja Important malade et qu’ils avaient besoin de mes savoirs pour résoudre ce cas. Suivi de quelques phrases de politesse… Mmmh… un ninja malade ? Mais dans un premier temps, malade de quoi ? Était-il blessé ? Je n’en savais strictement rien et comme beaucoup le savent au village, je n’appréciais guère ne connaître que partiellement, je désirais des choses et des données précises sinon les membres de mon équipe pouvaient recommencer à dix fois avant que cela me convienne. Mais mes employés me connaissaient… les ninjas de Konoha, eux, non ! Enfin bon, j’allais bientôt découvrir ce qui se cachait sous si peu de précisions, mon embarcation partait à l’aube en direction du pays du feu. Je m’étais renseigné au préalable afin de rejoindre le plus rapidement cette contrée et dans trois heures environ, je devais être prête pour me diriger vers le port de Kiri.
Les minutes ne passaient guère vite mais je décidai de prendre un bain afin de me détendre et me reposer quelques instants avant de me préparer. Trente minutes, une heure, une heure et quarante minutes s’était écoulée sans même que je ne le remarque, l’eau chaude et le bruit des oiseaux et animaux sauvages à l’extérieur m’avaient permis de me laisser m’évader quelques instants. Je me sentais un peu mieux, enfin je me trouvais surtout reposée, et l’heure du départ s’était rapprochée à grands pas. J’allai rapidement me préparer, je me vêtis de mon uniforme de Juunin spécialisée du village de Kiri que je recouvris de mon haori bleu ciel venant du clan Toshizo, puis je me coiffai en attachant ma longue chevelure et je finis par me maquiller subtilement les yeux ainsi que les lèvres. Préparant quelques nécessaires médicaux, de survie et plaçant mon wakisashi horizontalement dans mon dos, j’étais enfin prête pour me rendre dans ce pays dans lequel je ne m’étais plus rendu depuis deux ou trois années déjà.
Rapidement, je déposai un baiser sur les lèvres d’Hijikata encore partiellement endormi et je me dirigeai à travers les ruelles du village partiellement éclairées par les lampadaires situés à une dizaine de mètres les uns des autres. J’avançai tranquillement et je profitais du calme de Kiri à une heure aussi avancée où seuls quelques marchands commençaient à préparer leurs étals. Arrivant enfin au port, j’embarquai sur un bateau de marchandise et je me plaçai dans un endroit où il y avait plusieurs cales et je m’assis sur l’une d’entre elle appuyant mon dos contre le bastingage. Voilà, c’était partie pour deux jours de traversée qui se déroulèrent plutôt bien, j’observais les paysages qui se présentaient à moi, qui défilèrent et qui étaient propices à l’introspection. Le jour, le voyage se passait plutôt rapidement grâce à la vision que j’avais du paysage qui m’entourait mais la nuit, tout semblait ralenti et certains hommes présents sur cette embarcation ne m’inspiraient guère confiance, je restais donc continuellement sur mes gardes. Deux journées s’étant écoulées, j’arrivai enfin sur la terre ferme, je décidai de directement me mettre en route pour Konoha puisque le trajet était encore tout aussi long…
Traversant les forêts de branches en branches, je ne rencontrai aucune embuscade et je passai une nuit dans une auberge d’un petit village très accueillant où je fis la rencontre de deux jeunes femmes qui menaient à bien leur petite taverne très calme. J’arrivai enfin aux portes de Konoha Gakure no Sato où je déclinai respectueusement mon identité ainsi que la raison de ma venue aux gardes présents à l’entrée du village. Avant de me laisser passer, un juunin vérifia auprès d’un des dirigeants de l’Hôpital si ma venue était bien attendue, les minutes passèrent et j’espérais que je ne devrai pas attendre encore très longtemps. Tout se déroula très rapidement et je découvris à nouveau ce village qui n’avait que très peu changé depuis ma dernière visite, il était toujours aussi charmant et imposant. Je me rendis directement à la clinique pour ne pas perdre trop de temps, et j’allai dans le bureau des soignants afin de savoir où je devais me rendre. Un chuunin m’accompagna dans une grande salle de soins, une pièce de plusieurs mètres carrés avec de nombreuses étagères contre les murs servant à déposer tout le matériel nécessaire. Au centre était situé l’homme blessé sur une grande table d’opération, celui-ci était entouré de nombreux Eisei-nins en train d’étudier son cas pensais-je et sur des chaises contre l’un des parois de la salle, il y avait plusieurs jeunes, des futurs ninjas médecins ? Peut-être… je n’en savais encore rien. Je ne connaissais personne mais je m’approchai d’une femme d’une trentaine ou quarantaine d’années et je me présentai poliment :
« Bonjour, Assia Toshizo, cheffe des Eisei-nins du village de Kiri. J’ai reçu une missive afin de venir donner mon avis sur la maladie et les blessures de cet homme et de vous aider au besoin. Pouvez-vous m’en dire plus sur ce patient ? Je n’ai pas eu énormément d’informations et je ne connais encore rien de lui… »
Cette femme, dont je ne connaissais rien encore, me demanda de la suivre à l’extérieur de la pièce afin d’être au calme pour mieux discuter de cet homme. Les signes sur ses joues me faisaient penser à un clan que j'avais connu lors de mes déplacements à Konoha Gakure no Sato, mais je n'en savais trop rien. Je n'arrivais pas à remettre un nom de famille sur ces traits violets présents sur son visage et cette chevelure brune, plutôt foncé ne me laissaient pas indifférente, c'était des signes physiques propre à un clan présent dans le village... Enfin j'allais bientôt être fixé sur l'identité de cette femme. Arrivées à l’extérieur, dans le grand couloir blanc de la clinique, on se dirigea toutes les deux, accompagnées d’une jeune fille qui nous suivait, dans une petite salle composée d’une table et de plusieurs chaises, un endroit pour les entretiens ou les conférences pensais-je en observant ce lieu. Je m’installai et j’écoutai cette dame qui prit la parole d'un ton franc et doux à la fois :
« Bonjour à vous, je suis Shôna Nohara et je suis l’une des Cheffes de l'Hôpital, et plus précisément du service des urgences. Je vais tout vous expliquer afin que vous compreniez pourquoi nous avons fait appel à vous. Ah oui et tout d’abord je vous présente ma fille. »
Plus un bruit... elle détourna son regard en direction de cette jolie jeune fille, qui semblait très calme et attentive à tout ce qui se déroulait, et lui fit un signe de se présenter. J’attendais donc quelques secondes afin de faire connaissance avec elle. Elles avaient les mêmes caractéristiques physiques, la jeune demoiselle devait donc être sa fille et une kunoichi puisqu'elle avait en sa possession le bandeau du village.
Dans tous les cas, les premiers contacts que j’avais pu avoir avec les membres de cet hôpital étaient très sympathiques, polis et bien entendu accueillant. Il ne me restait plus qu'à savoir pourquoi ma présence ici avait été demandée.
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Setsu Nekos Konoha No Chuunin
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J’observais attentivement cette pièce modeste dans laquelle nous nous trouvions et avant de détourner mon regard une fois de plus sur la jolie jeune fille qui nous accompagnais afin de faire sa connaissance… D’une voix douce et discrète à la fois, brisant le silence qui régnait dans la pièce, elle se présenta à son tour :
« Je suis Nekos Setsu. C’est un honneur de vous rencontrer. »
Nekos… ce nom de famille devait venir de son paternel mais cela ne me disait rien ; réfléchissant quelques instants, je m’arrêtai ensuite sur son prénom qui ne m’était pas inconnu. Setsu ou plutôt étymologiquement « Fierté ». Voilà ce que signifiait ce prénom très peu présent à Kiri mais qui nous avait attiré lors de nos recherches de prénoms avec mon cher époux. Ayant trouvé ce prénom attirant mais surtout à consonances agréables, nous avions divers choix se présentant à nous, mais c’était celui de Shura qui s’était imposé naturellement, comme une évidence à nos yeux au moment où nous l’avions lu pour la première fois. Sortant rapidement de mes pensées même si cela me faisait un petit pincement au cœur de penser à ma famille qui se trouvait à des dizaines de kilomètres de ma position actuelle, enfin bon… L’important au jour d’aujourd’hui était mon rôle de ninja dans cet hôpital de Konoha et l’aide que je pouvais leur apporter. Je regardai encore quelques secondes la jeune fille tout en lui souriant et d’une voix calme et respectueuse, je lui répondis :
« Merci Setsu pour ce compliment. Je suis ravie de vous rencontrer vous et votre mère également, c’est très important d’amalgamer nos connaissances et nos savoirs entre villages. Si vous le désirez, nous pouvons nous tutoyer toutes les deux, après tout nous ne devons pas avoir trop d’années de différence et ce sera plus simple pour nous deux. »
Je conclus ma phrase poliment en espérant que cette jeune fille allait accepter ma demande puisqu’elle ne devait être âgée que de quelques années de moins que moi. Puis, je déplaçai ma vue en direction de Shôna qui se tenait assise sur cette chaise en bois clair, elle nous fixait et le regard qu’elle déposait sur sa fille était très touchant. Un brin protecteur, il dégageait cette envie de bien faire avec son enfant mais surtout ce besoin de la pousser un peu plus, de l’encourager et la motiver. Mais à quoi ? Je n’en savais rien encore, était-ce dans son rôle de jeune ninja ? De leader ? Ou simplement dans la voie du soutien ninja, de l’art médical ? J’allais pouvoir me renseigner si je restais quelques jours dans ce village que j’allais réapprendre à connaître malgré que peu de changements n’avaient été effectués à première vue. Souriant à la cheffe du service des urgences, je lui fis signe de reprendre son explication sur le cas qui m’avait conduit ici. L’observant prendre une grande inspiration, elle continua d’une voix calme et posée, en me décrivant les symptômes de cet homme et ce qu’elle savait de la situation :
« Tout d’abord, c’est un juunin de notre village, il s’est rendu dans les contrées non loin du Pays des Vagues et il s’est fait toucher par une lame qui devait être empoisonnée. Il a été raccompagné rapidement par son équipe dans notre hôpital et c’est à ce moment que j’ai réalisé une extraction de ce poison mais les symptômes continuent de persister. Un syndrome général comportant une asthénie importante, une toux grasse avec expectorations sanguinolentes, des céphalées mais également des sueurs froides avec des frissons et des tremblements assez courants des membres supérieurs. Si je vous ai contacté, c’est parce que nous avons appris qu’à Kiri, vous avez pu soigner de nombreux ninjas possédant les mêmes symptômes et que ceux-ci revenaient de mission non loin du Pays de l’Eau. Nous en avons donc conclu qu’il était possible que ce soit le même agent pathogène qui provoquait tous ces symptômes et que vous aviez le remède » Elle conclut ensuite en m’expliquant d’autres détails moins importants à mes yeux mais que j’écoutai encore attentivement.
Cette femme, Shôna, semblait très attachée aux villageois de Konoha et inquiète de leur bien-être, tout comme moi. Je me reconnaissais un peu en l’écoutant parler, employant un vocabulaire médical et décrivant parfaitement toute la situation afin d’être le plus précise dès le début. Il est vrai que, personnellement, je m’efforçais d’être claire et attentive à chaque détail lorsque je donnais des informations à mon équipe, elle semblait mériter à première vue son rôle de cheffe et je pensais, depuis le moment où elle avait pris la parole, que nos savoirs pouvaient vraiment se transmettre afin d’évaluer l’une comme l’autre. Enfin, le temps était venu d’analyser toutes les données qu’elle venait de me transmettre dans ces quelques phrases…
Pays des Vagues, lame, poison, asthénie, céphalées, expectorations, tremblements, sueurs… Ces mots résonnèrent dans ma tête et seuls eux attinrent et touchèrent mon esprit ; je tentai de ne laisser transparaître aucun ressenti ni réflexion, mais tant de coïncidences me faisaient penser sans hésitation à tous ces cas déjà soignés à Kiri Gakure no Sato. Je ne pouvais encore tirer de conclusions trop hâtives sans n’avoir analysé le poison retrouvé dans le corps de ce jeune homme et surtout, je ne voulais donner de faux espoirs avant d’être certaine de ce que j’avançais ! Tant de souvenirs me revenaient alors à l’esprit sur ces ninjas que j’avais guéris dans l’hôpital que je dirigeais… Je me souvins des deux premiers ninjas, revenant de missions au Pays des Vagues et qui, tous deux, avaient été touchés par des lames empoisonnées d’une substance se trouvant dans les marais non loin de Kiri. J’avais mis de nombreuses heures avant de découvrir quel était le poison responsable de ces symptômes tant similaires à ce que Shôna venait de me décrire. Prise dans mes pensées et mes souvenirs lointains, je me rappelai d’un remède à base de plantes que j’avais conçu et qui avait permis de guérir ces ninjas en quelques jours ou une semaine au plus pour les plus atteints ! Je réfléchissais à haute voix en transmettant quelques informations sur les ninjas que j’avais pu soigner auparavant tout en dérivant longuement dans des pensées lointaines jusqu’au moment où quelqu’un vint frapper à la porte tout en entrant brusquement dans la pièce, ce qui me fit sursauter ! :
« Shôna-sama, je suis navrée de vous déranger mais deux chuunins viennent de rentrer grièvement blessés de leur mission. On vous demande de suite ! »
Une entrée presque fracassante que je n’appréciais guère, mais enfin bon je n’étais pas dans mon hôpital et je ne pouvais que subir ce qui se passait ici. Passant ma main délicatement dans ma chevelure, je réfléchissais à ce qui était important à ce moment précis et je remarquai la jeune femme transmettre quelques choses à sa fille que je ne compris qu’à moitié tant elle parlait rapidement. Tout en l’écoutant s’excuser, elle quitta la pièce assez vite en nous laissant sa fille et moi-même. Me levant délicatement de la chaise tout en remettant la mèche rebelle de ma longue chevelure derrière mon oreille, je m’approchai de la jeune fille située en retrait dans la petite pièce, afin de lui décrire ce que j’allais réaliser :
« Alors Setsu, je pense que nous allons être toutes les deux durant un moment. Pouvez-vous me dire où se situe le laboratoire de l’hôpital ou l’endroit où votre maman a conservé le poison retiré ! Nous allons aller l’analyser toutes les deux et nous aviserons par la suite. Avez-vous des connaissances médicales ou en Iroujutsu ? »
Attendant des réponses de sa part, je me préparai à quitter cet endroit tout en me dirigeant vers la porte d’entrée, je me recoiffai rapidement en attachant correctement ma chevelure et je me retournai afin de regarder la jeune fille qui devenait ma coéquipière pour la suite de cette « enquête » !
(PS : Sorry, rp non corrigé et fait très rapidement, très peu original mais le temps est mon ennemi J'espère qu'il arrivera à t'inspirer Setsu sinon dis-le moi !)
Setsu Nekos Konoha No Chuunin
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Assia Toshizo Cheffe des Eisei-nins de Kiri / Modo
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Sujet: Re: °Coopération & entraide° [pv Setsu, Aikenka] Dim 13 Oct - 1:28
Souvenirs versus mission d'analyse.
Assia's Theme
Un silence régnait dans la pièce avant que la porte ne s’ouvre, les couloirs de l’hôpital fourmillaient d’infirmières et de personnels en tout genre ce qui brisa rapidement le calme et la sérénité qui s’étaient imposés quelques minutes auparavant. Observant ces va-et-vient, ça ne me rappelait que parfaitement ce que je vivais quotidiennement dans l’hôpital que je dirigeais. Le regard plongé dans ce grand couloir blanc qui se présentait à nous, je détournai mon visage afin d’échanger quelques mots avec ma nouvelle coéquipière que je ne connaissais pas le moins du monde. La regardant quelques instants, tout en slalomant dans les coursives, je remarquai que Setsu n’était pas dans le même état qu’au moment de sa rencontre et de l’entretien avec sa mère ; je m’interrogeai mais à l’instant où j’allais entamer la conversation afin de lui demander si quelque chose la gênait, elle entreprit une discussion :
« - Je m'inquiète de l'identité des deux Ninjas. J'espère sincèrement que leur état n'est pas aussi grave que le laissait entendre Aiko-Sempai. Es-tu déjà venue à Konoha ? Sinon, quand tu auras fini au laboratoire, et quand l'heure de manger sera venue, je peux t'emmener au meilleur restaurant de ramen du village... »
Sa franchise pour une personne qu’elle ne connaissait pas était remarquable et admirable, après tout j’étais depuis toujours persuadée que la confiance ne s’obtenait qu’avec sincérité et franchise. Tant de personnes dans ce monde n’avaient pas le courage, par crainte ou par peur de maladresse, de dire clairement leurs ressentis ou ce qu’elles pensaient, c’était devenu une sorte de « mode » de ne dire que des choses simples, sans réels contenus ou amour propre, pour simplement ne pas surprendre ou blesser autrui. Ce qui était certain, c’est que la confiance et le respect ne s’acquièrent pas avec des mensonges ou de simples non-dits. Je respectais déjà cette jeune fille par le simple fait qu’elle m’ait avoué, sans détour, qu’elle était inquiète pour les deux ninjas qui avaient été hospitalisés quelques instants auparavant. Dans un sens, elle me présentait son inquiétude, son questionnement tout en essayant de dissimuler tous ces sentiments par des demandes et propositions concernant ma vie privée et le déroulement de notre journée. Je la comprenais, je ne pouvais être que touchée par cette crainte qu’elle tentait de surmonter en se référant à des idées plus sympathiques et surtout moins désagréables. Posant ma main délicatement sur son épaule tout en continuant de marcher à travers ces couloirs blancs, parfois assombris par la couleur délavée dans mur, je la fixai quelques secondes afin de lui répondre :
« Je comprends ton inquiétude et je l’avais remarqué dans ta façon d’être, ton visage n’était de loin pas resté inchangé. Tu as un cœur et tu tiens aux villageois qui composent ton village, tu te demandes peut-être même si tu connais ces deux ninjas qui ont été conduits d’urgence ici ?! Veux-tu te rendre auprès de ta mère pour récolter des informations afin de ne pas avoir trop d’idées négatives ? Tu peux le faire, seulement je te demande de t’y rendre rapidement car nous ne devons pas perdre de temps dans notre quête. Ou sinon, si tu le veux, tu peux me conduire au laboratoire et ensuite revenir pour questionner le personnel médical ? N’hésite pas à me le dire, ce n’est pas une chose agréable de rester dans le doute et de ressasser. Je vais tout de même répondre à ta question, je suis déjà venue à Konoha plusieurs fois ou plus précisément dans les alentours de ton village, mais depuis un évènement passé, j’essaie d’éviter les missions au Pays de la Feuille qui sont confiées aux Kirijins. Selon tes propos d’avant, tu n’es pas une Eisei-nin ? Tu découvres le centre médical grâce à ta mère c’est ça ? Je suis certaine que tu as pleins de connaissances comme tu m’expliques cela et que nous ferons une très bonne équipe afin de mener à bien cette missive. »
Je terminai ma phrase tout en déposant un sourire sur mon visage, je voulais lui faire comprendre que j’étais là pour aider les ninjas médecins présents, en aucun cas m’imposer dans un village qui n’était pas le mien, faire de nouvelles connaissances et au mieux lui apporter mes savoirs si cette jeune fille avait soif de connaissances. Mes yeux se détournant sur le nouveau couloir que nous traversions afin de ne pas faire de collision avec cet endroit en mouvement constant, je commençais à trouver ce lieu moins agréable et je ressentais que nous nous approchions du laboratoire et de la morgue. Légèrement plus glauque, la différence se faisait ressentir comparé aux étages occupés par des malades qui ne possédaient que trois demandes essentielles : être aidé, soigné et écouté.
D’un naturel pensif, je m’évadai quelques minutes, le temps de la dernière ligne droite avant d’atteindre le laboratoire, je repensais à mon passé, à ces souvenirs lointains et à cette mission qui avait provoqué chez moi cette crainte et ce dégoût de me rendre au Pays de la Feuille. Cette mission qui devait simplement se dérouler et qui a fini par une perte non négligeable… La perte de ma meilleure amie que je n’avais malheureusement pas pu sauver malgré mes connaissances médicales. Je n’étais qu’une simple chuunin, l’une de nos premières missions de ce niveau et il a fallu qu’elle ne se déroule pas comme nous l’avions espéré… Les yeux se gorgeant de larmes, je pris de grandes inspirations amples, puis tout en serrant les points je me ressaisie, je devais être au meilleur de ma forme pour venir en aide et répondre aux questionnements sans réponse de Shôna. La vie, malheureusement, a un début et une fin, représentant la naissance et la mort. Je le savais et je pensais avoir fait le deuil depuis tant d’années de ma chère Mako, j’avais vécu toutes les étapes de deuil que j’avais appris en théorie. Au commencement, je ne voulais pas y croire, j’étais en colère, puis la vérité avait réellement fait surface le jour de son enterrement. Elle n’était plus là et je devais apprendre à vivre sans elle, la tristesse s’installa petit à petit, tout comme le désespoir, pour terminer par l’acceptation et c’est cet évènement tragique qui avait provoqué un électrochoc et qui m’avait donc apporté la motivation de devenir la plus douée des Eisei-nins de mon village. La plus douée ? Mmmh... Peut-être… mais maintenant, malgré une certaine fierté, je savais que je ne pourrais sauver toutes les personnes que j’aime et que la mort était une étape de la vie mettant fin à celle-ci.
Nous arrivions enfin dans le laboratoire ce qui me fit reprendre mes esprits et mon seul objectif à présent était d’analyser ce poison avec l’aide de Setsu. Cette jeune fille possédait une personnalité simple, polie et respectueuse, elle m’inspirait confiance et je la suivais tout en échangeant quelques mots avec elle. Elle me présenta une femme située devant un microscope, cette dernière était en train d’analyser une substance que je ne connaissais pas, rapide présentation pour enfin se mettre au travail et avancer dans notre missive.
Nous nous installions dans un petit coin très peu éclairé de cette grande pièce et la jeune fille déposa le poison extrait du jeune homme sur l’établi présent devant nous. De longues minutes, pour ne pas dire des heures s’écoulèrent durant lesquelles nous analysions minutieusement la substance encore inconnue. Leur laboratoire regorgeait de ressources et je constatai que le village de Konoha avait mis de grands moyens en place afin d’obtenir un lieu d’analyse digne de ce nom. Je ressentais que la jeune femme commençait à se fatiguer et qu’elle n’était plus aussi productive qu’au commencement de notre étude toxicologique. Je compatissais, même si j'avais encore des forces, mon mental commençait à se fatiguer et une céphalée légère débutait... Fermant les yeux une pognée de secondes, je me répétais que dans ce genre de situations, seuls la persévérance et l'objectif comptaient !
Ce poison ne m’était pas connu et ni indifférent, j’en avais vu de tant de sortes que je ne me souvenais plus de tous les échantillons analysés, mais la texture et l’odeur ne m’était pas inconnu, je n’en savais trop rien. Les substances toxiques se ressemblaient également, mais après l’avoir analysé attentivement, Setsu demanda à la jeune femme présente au laboratoire de comparer l’échantillon avec la liste présente sur leur base de données, un grand parchemin décrivant les spécificités de chaque poison.
Bingo ! Cette substance était connue de leurs études et elle correspondait à un cousin d’un champignon… Enfin… connu était un grand mot pour les techniciens en laboratoire de Konoha, mais il l’avait déjà rencontré, il y a très peu de temps me précisait la jeune femme. Gyromitra… Ce nom résonna dans ma tête, tous mes doutes et mes soupçons concernant les symptômes décrits quelques heures auparavant par Shôna venaient d’être confirmé. Un sourire se dessina sur mon visage puisque je connaissais ce champignon mais cet émerveillement ne fut que de courte durée. Les traits fins de mon visage redevenaient petit à petit stoïques, seuls mes yeux, légèrement dissimulés par une mèche de ma longue chevelure ébène, ainsi que mon index déposé sur ma lèvre inférieure laissaient transparaître une certaine réflexion.
Prenant une gorgée d’eau fraiche et essuyant discrètement les quelques gouttes de sueur sur mon front ainsi que mon décolleté me rendant ainsi présentable et plus féminine, je décidai de diriger la jeune Setsu dans le petit coin de la pièce afin de lui transmettre les informations de ma rapide cogitation. Passant mon bras derrière la partie supérieure de son dos, je déposai ma main sur sa frêle épaule distale, puis je l’entraînai avec moi dans un angle de la pièce afin de lui chuchoter :
« Bravo Setsu, je suis fière de toi et ton investissement. Nous avons fait un joli travail d’équipe et tu as plus de connaissances que tu ne le laissais paraître. Tu peux également être satisfaite de toi et je ne manquerai pas de transmettre cela à ta maman quand nous la retrouverons. Maintenant, je vais t’expliquer ce que cette découverte a apporté à notre « enquête ». Ce champignon ne m’est pas inconnu que tu l’as peut-être remarqué et vous avez eu raison de faire appel à Kiri pour ce blessé. Ce poison est bien le même que j’ai découvert sur plusieurs ninjas de mon village et j’ai bien trouvé un remède pour le guérir. Ce poison, à l’origine de cet empoisonnement, est essentiellement disponible dans les marais du Pays des Vagues, ces résidus d’eau regorgent de substances thérapeutiques, mais essentiellement toxiques et même mortelles. Il n’est donc pas compliqué de se procurer des poisons de toutes sortes. Beaucoup de personnes des villages bordant ces marais sont atteints de diverses maladies parfois incurables et ceci à cause de la pauvreté présente et du manque de moyens de ces pauvres villageois ; mais nous, dans nos différents villages, nous avons les ressources nécessaires pour venir en aide aux malades touchés par ces poisons. Si cela t’intéresse, je t’expliquerai toute l’enquête menée à Kiri Gakure no Sato suite à ces empoisonnements mais maintenant nous devons agir, c’est le plus important ! »
Continuant de discuter discrètement avec la jeune fille afin de ne créer aucune rumeur ou panique au sein de l’hôpital, je lui proposai de prévenir sa mère de la découverte et de nous rendre le plus rapidement dans les contrées riches en plantes et verdures longeant si possible les forêts ou sources d’eau. Ma demande était précise mais la raison était simple… c’est dans un endroit similaire aux abords de Kiri que j’avais trouvé une plante permettant de soigner les symptômes. Je demandai également délicatement si ma nouvelle coéquipière désirait m’accompagner pour la suite de cette recherche et surtout si sa mère était consentante pour que sa jeune fille me conduise dans des endroits peut-être dangereux… Je n’en savais rien, mais aucun risque n’était à écarter.
Je demandai alors à la jeune femme de nous conduire auprès de sa génitrice et dans le slalome de retour dans tous les grands couloirs supérieurs, je me détournai vers Setsu :
« À toi de me dire si tu as envie de m’accompagner et même si nous sommes pressées, si tu as vraiment faim, tu peux me conduire dans cette fameuse auberge que tu m’as parlé tout à l’heure. »
Lui souriant, j’étais satisfaite du travail accompli mais le plus dur allait se présenter avec la recherche de l’antidote qui n’allait pas être une partie de plaisir…
Setsu Nekos Konoha No Chuunin
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Sujet: Re: °Coopération & entraide° [pv Setsu, Aikenka] Mer 30 Oct - 16:08
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Assia Toshizo Cheffe des Eisei-nins de Kiri / Modo
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Sujet: Re: °Coopération & entraide° [pv Setsu, Aikenka] Sam 30 Nov - 19:34
Mission plantations...
Assia's Theme
Mes derniers mots étaient prononcés et ne firent pas long feu avant de déclencher une réaction des plus positives auprès de la jeune fille. Excitée ? Impatiente ? Heureuse ? Je ne serais que dire sur les émotions qui la traversaient mais dans tous les cas son enthousiasme m’en disait long sur son envie et sa motivation à me suivre durant la suite de cette enquête qui allait enfin devenir concrète. Je tentais de saisir ce qui rendait la jeune fille si contente mais cela me fit sourire.
Je repensais à mes débuts en tant que shinobi et je me retrouvais dans les dires et la motivation de Setsu. Chaque mission, chaque demande de mon Kage et de mes supérieurs m’apportaient une certaine frénésie, une fougue de jeunesse car je voulais absolument progresser dès que je le pouvais. Le travail était difficile mais ce qu’il fallait avant tout, c’était avoir une régularité et une assiduité dans son apprentissage. Parfois, certaines périodes, certaines difficultés donnaient l’envie de tout arrêter, de tout lâcher mais l’important est de ne pas baisser les bras et de se dire que l’impossible peut devenir possible. L’essentiel est simplement de penser à notre nindo, personnellement il m’a toujours apporté cette persévérance de continuer et m’a prouvé de quoi j’étais capable ! J’ai toujours et je continuerai à enseigner cette façon de penser à mes disciples, à mes connaissances et aux jeunes ninjas présents sous mon aile.
Perdue quelques instants dans mes pensées, les paroles de cette jeune shinobi me permirent de me connecter à nouveau à la réalité. Setsu venait donc de valider ce que je pensais en analysant sa réaction lors de l’annonce de ma proposition et elle voulait réellement m’accompagner. C’était intéressant et j’étais ravie de continuer cette enquête avec elle puisque je ne la connaissais pas encore très bien et bien entendu parce qu’elle était très motivée et c’est cela qui me plaisait. À peine le temps de percuter les paroles qu’elle venait de me transmettre, que je le vis s’élancer dans le couloir et marcher d’un pas soutenu et rapide. Gauche, droite, droite, escaliers, long couloir, droite… ; le trajet était passablement long et ressemblait à un vrai labyrinthe. Comme tous les hôpitaux me direz-vous ? Sauf qu’habituellement, je le connais comme ma poche puisque c’est le mien dans lequel je passe la plus grande partie de mon temps. Je la suivais et je rigolais intérieurement, espérant qu’elle allait tenir cette cadence jusqu’à la découverte des plantes nécessaires pour la création de mon remède. Enfin… je pensais à ça mais à je savais qu’à force ce serait moi qui n’arriverait plus à tenir le rythme, cette jeune avait quelques années de moins que moi et était en pleine évolution et entraînement constant comparé à moi au jour d’aujourd’hui même si je tentais de garder le physique élancé et sportif que j’avais lorsque j’étais une très jeune femme. Lors de notre parcours qui nous séparait de Shôna Nohara, Setsu se rendit rapidement compte qu’elle avait eu un surplus d’énergie et s’en excusa et me proposa en même temps de nous rendre au restaurant et de prendre le thé ensemble, cette proposition me semblait très intéressante, il fallait reprendre des forces avant de se rendre dans les contrés longeant le village de Konoha. Certes, personnellement, je n’en aurais pas besoin puisque c’était devenu une habitude dans mon quotidien d’omettre des repas à cause de mon occupation et de mon rôle au sein de l’hôpital.
« Oui Setsu, pas de problème pour moi. Tu me feras découvrir ce restaurant et tu sais, j’apprécie grandement le thé et l’un de mes préférés est celui aux saveurs exotiques. J’ai hâte de savourer celui-ci. Et ne t’excuse pas de ton enthousiasme, au contraire, cela me fait vraiment plaisir ! »
Arrivée dans le bureau de la mère de ma nouvelle coéquipière, nous échangeâmes quelques mots rapides et clairs afin que de ne pas perdre du temps inutilement avec des dialogues… pour ne pas dire des blablas… ! Avant de quitter la pièce, je vérifiai que Setsu ait bien pris toutes ces affaires et je me retournai vers sa mère :
« Merci Shôna pour la confiance que vous m’accorder. Je ne serais vous dire le temps que cette mission de récoltes nous prendra puisque je n’ai pas encore idée de l’endroit où je peux trouver ces plantes très particulières. Donc, pour compter assez large la durée de cette quête, je vous dirais : trois à cinq jours. Ne soyez pas inquiète, je veillerai sur votre fille qui est très investie dans cette mission, vous pouvez être fière d’elle. »
Tout en quittant élégamment cette pièce, nous sortions de la clinique afin de nous rendre de ce restaurant que je n’avais pas encore découvert lors de mes derniers séjours dans ce village. Le trajet qui nous séparait de ce coin repas n’était pas long et j’avais à mes côtés une vraie guide touristique qui m’expliquait un peu l’histoire de Konoha Gakure no Sato, les anecdotes qui rendent ce village très particulier et connu de toutes les autres nations. Nous arrivions enfin dans ce petit restaurant coquet, chaleureux et très accueillant. Le personnel était extrêmement sympathique ce qui rendait cet endroit presque familial, j’appréciais ce genre de lieu que je fréquentais souvent à Kiri. Simple, original et gouteux, que demander de mieux… Je suivis les conseils de ma coéquipière et je passai ma commande.
Les plats arrivant à notre table, je gouttai délicatement une première bouchée en l’apportant gentiment jusqu’à ma lèvres, puis ma bouche et cette chère Setsu n’avait pas tort, ces ramens étaient délicieuses. Exprimant discrètement mon plaisir suite à cette découverte exquise, je murmurai un léger : « mmmmh ». Je continuai à dégustai ce plat puis je relevai le regard afin de chercher celui de la jeune fille qui débuta une explication quant à ces compétences :
« Je maîtrise le Taïjutsu et Ninjutsu, et j'ai pour affinité le Suiton. J'élabore les stratégies de mon équipe en général, toujours en m'appuyant sur les conseils de mon Sensei. J'analyse rapidement les situations, et trouve assez vite les solutions. Je manque encore d'expérience, et mes jugements ne sont pas forcément correctes, ainsi que mes analyses en soit. J'en suis désolée d'avance.... » Elle marqua un léger temps d’arrêt avant de continuer : « Ah, et je me déplace toujours avec un corbeau, du nom de Kokuen. Je l'ai sauvé il y a quelques mois, et il semblerait qu'il s'est pris d'affection pour moi. Il ne nous gênera pas durant les missions, c'est une ombre. »
Acquiesçant d’un signe de tête durant son discours, j’attendis qu’elle termine tout en finissant gentiment mes ramens. Je trouvais que la jeune fille n’avait pas encore une assez grande confiance en elle et remettait beaucoup en questions ces compétences. C’était dommage mais à nouveau elle me ressemblait à son âge… Il est difficile de reconnaître ces acquis et sa progression, mais pourtant elle était déjà douée et motivée, que demander de plus à son âge et à son niveau ? J’allais tenter de lui faire comprendre ces capacités et lui apporter des pistes afin qu’elle puisse progresser dans ce sens-là, c’était important la confiance en soi pour un ninja !
« C’est très bien Setsu et je t’apprendrai à reconnaître ce dont tu es capable. Car tu sais, tu as peut-être cette impression de ne pas être à la hauteur mais je suis certaine que c’est faux. Tu as déjà beaucoup de savoirs et je suis très honorée et pressée de faire cette « mission » avec toi. Nous apprendrons à se connaître, se découvrir et ça nous sera, à toutes les deux, essentiel pour notre évolution. Tu me montreras tes techniques que je me fasse aussi une idée de ce que tu arrives à faire et qui sait t’apporter d’autres savoirs. Personnellement, comme tu le sais déjà, je suis cheffe des Eisei-nins, donc j’ai une grande maîtrise de l’Iroujutsu qui représente ma spécialité de base, ensuite je pratique le Ninjutsu avec comme affinités, tout comme toi le suiton mais également le katon et pour terminer j’ai également une spécialité Kuchiyose venant du clan Toshizo et j’invoque une louve avec comme affinité le fuuton. Je te la présenterai tout comme j’ai hâte de découvrir ton animal de compagnie Kokuen. »
Donnant encore quelques information sur mon parcours, je terminai par citer mon Nindo qui était de : « Pour que d’autres puissent vivre ». Il était peut-être simple mais signifiait beaucoup pour moi. Je lui demandai alors le sien et lui dit de ne pas hésiter à me poser des questions ! Durant notre échange, notre thé arriva à notre table et je le sirotai rapidement malgré la chaleur présente dans le village grâce au soleil qui était haut dans le ciel.
« Je te remercie dans tous les cas de cette belle découverte de ce restaurant et je reviendrai. Le plat principal et cette tisane étaient très gouteux et agréables. Nous allons maintenant partir, je te suis jusqu’à ta demeure pour que tu récupères Kokuen, nous allons faire vite et nous sortirons du village par les portes principales. »
Terminant ma phrase, je me levai fémininement de la chaise et suivis la jeune femme à travers le village. J’avançais, mes hanches de balançant délicatement de gauche à droite, ma chevelure légèrement portée par le brin de vent présent. Cette journée était agréable et le temps était adéquat pour commencer cette recherche. Passant par la demeure de la jeune fille, je fis la connaissance de ce corbeau très particulier. C’est rare de créer des liens avec des oiseaux mais pourtant quelques choses de spécial ressortaient de leur alliance. C’était sympathique à voir et intéressant. Accélérant le pas afin de débuter les recherches avant la tombée de la nuit, nous entrions dans la forêt longeant le village de Konoha. Ce grand étendu vaste de plaines, de forêts et de ruisseaux rendaient cette partie du Pays de la Feuille unique et idéale à l’introspection pour les personnes qui appréciaient la nature, pour ceux à qui la nature était indispensable à leur bien-être.
Notre « mission » débutait et j’expliquais en quelques mots à la jeune femme la forme et le type de fleurs, de plantes que nous allions rechercher afin qu’elle puisse également faire un balayage visuel pour tenter de les repérer. La liste était passablement longue, enfin pas tant que ça pour moi mais pour une personne qui n’avait pas l’habitude de manier la verdure, beaucoup d’informations étaient à retenir. Je sortis alors un parchemin et une plume de ma sacoche et je notai quelques informations pour la jeune fille :
« Fleurs aux pétales violettes d’environ trente centimètres avec des feuilles très petites et fourchues ; fleurs aux pétales jaunes-orangers d’une dizaine de centimètres sans feuille avec une tige plutôt épaisse « avec un petit pelage », elles sont très reconnaissables ; fleurs aux grandes pétales rouges sang d’une grandeur de trente centimètres également avec de grandes feuilles en forme de cœur ; plante verte en forme de petits trèfles ; et pour terminer une plante verte d’un diamètre plutôt grand mais rampante je dirais, vraiment très basse sur le sol – attention plante toxique et donnant des urticaires, à prendre avec des gants. »
Terminant ma liste tout en réfléchissant à d’autres verdures que j’aurais omis de citer, je tendis ensuite le parchemin :
« Voici la liste Setsu, comme ça tout en marchant et en progressant dans notre parcours, tu auras un rappel des fleurs et plantes que nous recherchons. Si tu as des questions n’hésite pas. Je ne me fais pas de soucis pour toi, j’ai vu ta capacité d’analyse lors de l’étude du poison et c’est cette compétence qui est très utile pour cette recherche, de plus tu es une personne très réfléchie donc tu en trouveras très facilement. Tiens, voici également des gants pour la dernière plante ! »
Avant de reprendre notre route, je rapprochai mon pouce à la hauteur de ma bouche et je croquai rapidement la peau, laissant s’écouler une petite goutte de sang. Je plaquai ensuite ma main au sol et laissai apparaître ma louve que je saluai et que je câlinai quelques instants.
« Bien le bonjour Nala, je te présente Setsu, une Chuunin de Konoha. Nous allons réaliser une récolte de plantes, tu connais ta mission »
Je terminai ma phrase en faisant un clin d’œil à ma louve. Elle me comprenait et nous avions déjà fait beaucoup de recherches ensembles, un simple regard nous permettait de savoir ce que l’autre pensait et nous étions fusionnelles. Je repris le chemin en marchant gentiment aux côtés de la jeune fille en espérant ne pas lui avoir donné trop d’informations en si peu de temps, je me posais des questions car il était vrai que nous n’avions jamais travaillé ensembles et elle ne savait peut-être pas comment je fonctionnais et ne comprenait éventuellement qu’à moitié les informations que je lui transmettais. Enfin, elle semblait à l’aise avec moi et je ne doutais pas de sa franchise et je savais qu’elle me questionnerait si des choses n’étaient pas claires pour elle.
Tout en détournant mon regard dans sa direction, j’attachai ma longue chevelure afin de faire un légèrement plus professionnelles, je replaçai correctement mon sabre en bandoulière dans mon dos et je resserrai mon haori bleu clair puis, je lui souris. Nous avancions et au loin, je vis un groupe d’hommes en train de discuter, positionnés en cercle. Je ne savais pas si c’était des Konohajin, des marchands ou des brigands, je fis donc un signe de tête à Setsu pour qu’elle regarde dans cette direction !
Setsu Nekos Konoha No Chuunin
Messages : 156 Date d'inscription : 25/03/2013 Age : 27 Localisation : En route pour quelque part
C'est en entendant ma voix qu'il répéta ces mouvements, enchaînement qui avait occuper presque toute notre matinée. Je nous avais autorisé une petite folie ce matin, le levé à huit heure et des poussières pour mon ami et moi, un luxe qui nous avait abandonné depuis bien des mois. En effet, depuis que je suis responsable d'une équipe ninja, que je dois assurer leur développement physique, psychologique et philosophique, notre vie ne suit plus le même rythme qu'avant. Mais malgré tout, je ne peux me proclamer malheureux ou " sur-exploité " ; je suis un animal, une force physique qui a comme unique différence avec un monstre sanguinaire, un ressenti humain, une âme. J'ai été élevé et orienté dès mon plus jeune âge à travers une éducation bestiale à devenir un ninja capable de défendre mon clan et tout autre choses tant que cela venait de l'ordre d'un supérieur hiérarchique. Un gardien doit savoir protéger, évidemment, mais aussi apprendre à protéger. Car si cette notion n'est pas respectée, la relève elle, ne sera pas assurée. Et je dois bien avouer que ce serait un cauchemar, une désorganisation certaine surtout dans notre clan, dans lequel la culture, l'honneur et les traditions sont importants. Chez nous, rien n'est plus méritant que de servir ce pourquoi nous sommes, et sans poser de questions. Après tout, existe-t-il en ce monde un être plus fidèle et dévouer que le chien ? Je ne pense pas, c'est pourquoi nous agissons ainsi.
L'enchaînement en question ? Qu'était-il ? Simple. Tout d'abord, d'un élan véloce et puissant, Chuujitsu me charge à l'aide du " Tokken ". Il se propulse avant de me percuter à l'aide de son épaule, ce qui me repousse en élevant la poussière du sol comme un rideau de fumée. Par la suite, la rapidité et la précision entre en jeu, lorsque mon compagnon profite de mon déséquilibre causé par l'assaut précédent pour m'asséner un coup de genou dans le ventre " Shoushitsu ", que je bloque pour éviter de trop m'amocher. Évidemment, le but n'était pas de me combattre, mais bien de s'entraîner. Et enfin, pour conclure le triplé, il termina d'un coup de pied " Keru ". Un simple coup mais qui une fois imbibé de chakra, peut faire toute la différence. Malgré ce que j'ai pu dire précédemment, il y a eu tout de même certaines fois où lorsque que nous nous entraînions, nous laissons parfois le plaisir à l'autre de réaliser entièrement la technique. Pourquoi ? Et bien parce que c'est notre " devise ". Voyez vous, nous avons du mal en tant que combattant à utiliser une technique dont nous ne connaissons pas l’efficacité. Quelqu'un a-t-il déjà pensé à un moyen plus explicite et concret pour dénombrer les effets d'une technique, si ce n'est en la subissant ? Afin de l'utiliser dans les situations les plus adéquates, je trouve judicieux de percevoir précisément chaque conséquences de chaque mouvement que j'opère, de la plus grande frappe jusqu'à la plus faible contraction musculaire.
Il était tard.. Du moins, assez tard pour que nous ayons raté notre déjeuner ! Et dire que j'avais promis une belle côtelette d'agneau à mon ami, un morceau copieux, saignant, accompagné d'une sauce douce qui agrémente tout ça.. Enfin, c'est ce qui nous attendait à notre descente, en tous cas j'ai l'impression qu'il l'a oubliée, ou alors qu'il fait semblant étant donné sa politesse respectable. Hein ? Oui oui, à notre descente. Nous nous étions entraînés dans les montagnes, ce n'est pas un hasard, l'altitude est très avantageuse. Déjà, parce qu'il y a des odeurs plus qu'agréables. En tant que chien, je ne peux qu'apprécier ces fragrances uniques que sont celles du paysage montagnard. Des parfums qui ont le don de m'afficher un sourire niais, malgré que je sois le plus barbare des canidés. Mais aussi car même si le soleil frappe fort aujourd'hui, il ne nous épuisait pas car ce décor nous abrite des rayons et nous offre une fraîcheur unique. Si je viens souvent ici, c'est également du au fait qu'une jeune fille vienne souvent se promener dans les parages. Elle est très charmante, j'espère qu'un jour elle viendra m'adresser la parole, mais ce ne sera surement pas moi, l'amour c'est pour les louves. Enfin, il y a une autre raison je dois bien l'avouer, mais elle est vague. Quand j'étais petit, mon grand-père me racontait ses journées, ses entraînements à l'armée. Il me disait toujours qu'en se dépensant dans une zone d'altitude, notre corps serait plus fort. S'en suivait une explication scientifique, comme moi la difficulté de respiration obligerai notre corps à produire plus de golbus courges, gulbules fouges, globues louches... " Hey Chuujitsu, c'est quoi le .?.. " " Globules rouges... Crétin. " Rétorqua le chien.
... Voilà. Et ainsi, grâce à cette surproduction, nous serions capables de faire plus d'effort en ressentant moins de douleurs. Oui, c'est un dopage naturel, mais sur une courte durée. Je terminais enfin mon dernier mouvement avant de me rediriger vers la forêt. L'entraînement était terminé, et même si c'est plus dangereux, stressant et tout ce que vous voulez, c'est avant tout plus rapide. Et le repas chez nous, c'est sacré. C'est déjà pêché de rater un repas hors exceptions, alors là il va presque falloir faire un sacrifice au Dieu cuisinier.. Nous entamions une course effrénée en direction du village de Konoha, sautant par dessus les arbres, esquivant les toiles d'araignées et fracassant les plus maigres feuillages, autant dire que nous n'étions pas discret. Mais ça me rappelait mon enfance, quand je jouais au gorille avec mes amis. Ne riez pas, on l'a tous fait..
" Non. " Lança sèchement Chuujitsu. " ... "
La satisfaction n'était plus très loin quand je sentis rapidement l'odeur de Setsu, et surtout son chakra. Elle était accompagnée, je sentais une femme. Étant donné leur déplacement, elle n'avait pas l'air dérangeante. En revanche, je ne la connaissais guère, et cela m'intriguait. Elles étaient toutes deux suivies par une.. UNE LOUVE ?!
" Dieu de la bouffe, du sex, Dieu des canidés.. Faites que Chuujitsu n'est pas senti cette bête. Amen.
Chuu.. Chuujitsu ?! "
J'avais à peine eu le temps de cligner des yeux qu'il était déjà parti, ah les louves et lui, toute une histoire. Je n'irai pas jusqu'à avouer qu'il existe une certaine rivalité entre les loups et lui.. Mais.. Enfin si enfaîte. Lorsqu'il était jeune, Chuujitsu à voulu approcher une femelle qui lui semblait être un chien. J'étais avec lui, et je l'ai vu se faire humilier face à un loup. La femelle en question était déjà " prise ", et n'était pas une chienne, et il se trouve que le mâle s'est battu avec mon ami qui était alors sans défenses. Depuis qu'il est devenu puissant, j'imagine qu'il espère recommencer sa tentative d'autrefois, espérant tomber sur un mâle dominant, le même, qui sait.. Je me mis à sa poursuite et le rattrapais rapidement, avant de m'installer sur une branche d'un arbre en hauteur à côté de mon animal. D'ici, nous voyions Setsu et ces deux nouvelles femmes, ainsi qu'une troupe de bandits. Je ne suis pas sûr qu'ils soient agressif, mais nous n’invertîmes point. Chuujitsu était là, de la rage en fusion plein les yeux, des expirations hargneuses et une angoisse omniprésente. Ce traumatisme le poignardait, mais seul son éducation de chien ninja obéissant et ses principes l'empêchait de dévorer cette femelle. Je n'aime pas le voir dans cet état soyons honnête, mais je dois bien avouer que ça m'amuse. Peut-être qu'après cela il ne sera plus terrifié ? En tous cas ce qui m'inquiète, c'est de le voir se battre. Car peut importe la puissance de cette femelle, et peu importe avec qui elle est, si Chuujitsu l'affronte, je l'affronte avec lui. Mais enfin, normalement c'est contre les mâles qu'il a carrément tout un dentier.. D'ailleurs, il est certain qu'elle nous ai sentis. Nous observions la situation, Setsu qui se mit à courir en direction de ces Hommes, kunaïs à la main, frappant et esquivant les coups. Je dois bien avouer que j'ai du mal à ne pas m'en mêler, mais pour l'instant ils avaient l'air de bien gérer, alors je laissais faire les choses. J'interviendrai si le besoin se manifestait.
Assia Toshizo Cheffe des Eisei-nins de Kiri / Modo
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Sujet: Re: °Coopération & entraide° [pv Setsu, Aikenka] Dim 2 Mar - 16:19
Mon regard ayant croisé celui de la jeune femme, elle comprit rapidement ce que j’avais remarqué et me fit signe de me mettre sur le côté. Un grand arbre, au tronc massif fut une évidence pour moi, je me déplaçai donc discrètement derrière cet imposant végétal et d’un chuchotement presque indescriptible, j’écoutai attentivement ma coéquipière :
« Des brigands. Nous ne pouvons pas les contourner, car à l'Est, c'est bloqué par la montagne et nous ferions un trop grand détour. A l'Ouest, la rivière qui se jette un peu plus bas dans un fleuve qu'on ne pourra traverser que dans environs cinquante kilomètres. Nous pourrions nous faufiler, mais il n'y a pas assez d'arbres et de végétations denses pour nous cacher. Nous pouvons, cependant, essayer, mais l'évidence est que nous devons passer. Ils ne vont sûrement pas manquer une occasion comme la nôtre, même si nous portons les couleurs et signes de nos villages, il n'est pas dit qu'ils reculeront, comme vous le savez déjà. Je vais lancer l'offensive, faisant diversion pour que vous puissiez attaquer par derrière. »
Sa remarque était pertinente et ne connaissant rien aux forêts du Pays de la Feu, j’acquiesçai de la tête et j’observai une dernière fois la direction dans laquelle se trouvaient ces hommes. Ils étaient cinq et ne semblaient pas avoir remarqué notre présence. Ayant à peine le temps de détourner mon regard sur la jeune femme, je la vit se déplacer rapidement et atteindre l’un des hommes avant de lui infliger un coup sur la partie supérieure de son crâne. C’était le moment, je ne devais pas perdre une minute, oh non… Si ces hommes possédaient des connaissances en art ninja, la fille Nekos était en insécurité et je ne voulais pas qu’elle soit blessée, j’avais fait la promesse à sa mère de veiller sur elle et de la protéger contre toutes formes de dangers. Je courrai rapidement en direction de ces brigands, slalomant entre les quelques arbres présents à cet endroit et j’arrivai face à Setsu qui avait continué d’enchaîner divers coups au corps à corps.
Me plaçant derrière l’un des hommes, je regardais la jeune femme se battre avec le troisième brigand. Je ne pouvais pas utiliser mon Ninjutsu car je mettrais en péril la vie de ma coéquipière, je décidai alors d’utiliser une de mes techniques offensives d’Iroujutsu. Joignant mes doigts les uns contre les autres, je concentrai mon chakra à l’intérieur de ma main et je m’abaissai à la hauteur des jambes d’un brigand qui ne m’avait pas encore vu, trop occupé à vouloir attaquer Setsu. Touchant, d’un geste rapide, l’arrière des deux genoux d’un des hommes, je lui sectionnai les tendons avant de l’entendre crier de douleurs et s’effondrer sur le sol. Un de moins… Tout en portant toujours un regard sur la jeune femme afin de vérifier qu’elle n’ait pas besoin d’aide même si au fond de moi j’avais déjà remarqué que ces hommes n’étaient que de simples brigands de pacotille sans réel danger pour nous deux.
Un, deux, trois, quatrième que je repoussai au sol d’un coup de coude afin de libérer un peu Setsu qui se était en train de terminer de battre son deuxième homme…et… et… le cinquième ? Où était-il passé ? Me situant en position défensive, je fis lentement un tour sur moi-même afin d’observer les alentours pour tenter de le retrouver. C’est à ce moment-là que je vis Nala au loin, les babines supérieures relevées et en train de renifler le sol. Avait-elle retrouvé ce fuyard ? Je vérifiai si la jeune femme m’accompagnant arrivait à combattre l’homme qui lui faisait face et je courrai en direction de ma louve…
« Qu’as-tu trouvé Nala ? »
« Je ne sais pas, c’est une odeur inconnue encore. Ce n’est pas celle des ennemies mais d’un autre animal je crois. »
Elle termina sa phrase… Je ne savais pas encore ce qu’elle avait pu sentir, de quel animal s’agissait-il, mais ce que j’espérais c’est que ça ne soit pas un grand prédateur. Cette partie de contrée ne m’était pas entièrement inconnue et il ne me semblait pas qu’il y avait de faune sauvage puisque beaucoup de villageois et de ninjas empruntaient les petits chemins en bordure de ce lieu. Étant quelques secondes en réflexion afin de mieux comprendre l’attitude de ma jeune louve, je fis interrompu par un léger craquement de branchage derrière moi, en me retournant je vis le cinquième homme bondir sur moi. Des gouttes de sueurs perlaient sur son front, son crâne était recouvert d’une chevelure brune aux reflets huilés qui détaillent une hygiène douteuse… un être répugnant que j’esquivai tant bien que mal en bondissant sur ma gauche. Faisant un demi-tour sur moi-même, je lui fis à nouveau face, un duel au corps à corps débuta, je sortis alors mes kunais afin de me battre contre lui. Il avait en sa possession de petites armes artisanales que j’arrivais sans trop de difficultés à escamoter, tout comme lui avec mes attaques qui ne faisaient que de l’effleurer sans trop de gravité.
Les minutes s’écoulèrent, l’impatience apparût petit à petit et je décidai d’abréger ce combat qui commençait à m’ennuyer… Avant tout, une vie était entre mes mains et de perdre du temps inutilement commençait à m’agacer. M’arrêtant alors nettement, je concentrai une partie suffisante de chakra dans mon point que je préparai afin d’accueillir cet homme d’une façon peu agréable. Le voyant s’approcher de moi et tenter de m’immobiliser, je vins éclater mon point de chakra en plein sur sa tête ce qui le propulsa à une dizaine de mètres. Il me fût difficile de contrôler ma force pour ne pas faire trop de dégâts puisque l’agacement avait augmenté grandement ces dernières minutes.
Enfin… Ne voyons plus que partiellement ma coéquipière, je lui criai d’une voix douce mais forte à la fois :
« Hey, Setsu comment vas-tu ? Tout est ok de ton côté ? »
Attendant une réponse de sa part, je remarquai que Nala avait trouvé une piste concernant cet animal qu’elle avait ressenti et elle était assis, les crocs supérieurs visibles et fixait les branchages d’un grand arbre. Relevant le regard vers le ciel, je vis un homme plutôt jeune, à la chevelure ivoire installé sur une branche en compagnie d’un chien imposant de couleur blanche. Je n’avais pas de doute, son bandeau frontal de Konoha, la marque verticale de couleur sang sur ses joues ainsi que son chien ne pouvaient contredire mes faibles connaissances sur les différents clans de de village. Il s’agissait d’un Konohajin, d’un membre du clan Inuzuka… Était-il un proche de Setsu ? Je restai tout de même sur mes gardes, après tout j’avais en ma possession le bandeau de Kiri Gakure no Sato et j’étais en territoire lui appartenant.
M’abaissant à la hauteur de Nala, je lui caressai la tête et tentai de la détendre même si je me questionnais également sur ce jeune homme, espérant qu’il avait bien remarqué que j’étais en compagnie d’une ninja de Konoha et que ma présence ici était alliée. Tout en l’observant, j’entendis au loin d’une voix inintéressée :
« Sensei, je sais que vous êtes là, ça sent le chien. »
« Ahh, c’est son sensei ! »
Oups… mes mots ont dépassé ma pensée… Je ne voulais pas parler à haute voix, parfois je désespérais des gaffes et des réactions que j’avais. Au moins, la jeune femme allait bien et allait bientôt nous rejoindre, dans tous les cas, elle avait une drôle de façon d’interpeller son sensei ce qui me fit sourire intérieurement.
« Bonjour, vous êtes donc le sensei de Setsu ? Elle m’a un peu parlé de vous aujourd’hui. Je suis Assia, une ninja du village de Kiri et je suis venue apportée mon aide à l’Hôpital. C’est un beau chien que vous avez là. »
Tout en patientant pour avoir une réponse de sa part, je restai agenouillée auprès de Nala lui chuchotant quelques mots à l’oreille pour la détendre et pour échanger un petit peu avec elle, de plus je repris mon parchemin afin de me remémorer une plante que je n’arrivais plus à me décrire intérieurement…
Bientôt, je pourrai continuer d’avancer délicatement dans ces contrés apaisantes, la flore présente sur le sol craquera sous mes pas et je profiterai de ce bruit agréable. La recherche des plantes reprendra et notre missive continuera !
(Accord de Setsu pour la faire parler).
Techniques utilisées (B, A):
Nom de la technique : Chakra Enjitô Traduction : Scalpel de chakra offensif Action : moyenne Description : En poussant son étude des jutsus médicaux plus loin, l'utilisateur peut maintenant se servir de ses scalpels de chakra au combat pour toucher directement les organes ou les tendons. Il lui suffit pour cela d'avoir un contact avec sa cible, pendant une durée d'environ une seconde pour effectuer son office. Les effets du Shousen sont également renforcés (maitrisant mieux les scalpels il peut maintenant soigner les blessures moyennes sur les blessés). Donc, alors que le scalpel de chakra basique ne permettait qu'une découpe des objets, ce scalpel permet une dissection des organes internes, soit pour blesser, soit pour soigner. Comme d'habitude, la technique "Shousen" est requise. Nom de la technique : Oukashu Traduction : Poing de chakra Action : majeure Description : Le ninja concentre du chakra dans son poing, et en touchant un objet, il peut relâcher cette énergie si violemment qu'un adversaire se retrouve projeté sur plusieurs mètres, et se retrouve bien amoché. Si cette technique est utilisé sur un objet matériel, ce dernier implose, tout simplement (comme par exemple la terre et la roche).